2011 : Phoenix

photo de l'équipe de vendangeurs en 2011

Depuis 2 ans, la pluviométrie est revenue à la normale. La pousse des vignes s’est mieux régulée cette année. De trop belles sorties de raisin (2 grappes par pampre) nous ont obligés à un éfruitage systématique sur tout le vignoble. Compte tenu de la forte pression mildiou de 2010, nous avons été très vigilants sur les traitements.

Le printemps fût chaud mais pas tant que dans d’autres régions de France, en état de sécheresse. On a pu constater une avance végétative. L’été, généreusement ensoleillé, fût tout de même marqué par quelques pluies.

Dès le 18 août, nous avons lancé les premiers prélèvements pour le contrôle de maturité et les vendanges ont débuté le 24 qui a suivi. Le goût des raisins était remarquablement fruité. A noter aussi, des mourvèdres très craquants en bouche.

Tous les cépages (grenache, mourvèdre, clairette, rolle, ugni blanc) pour les blancs et rosés ont rapidement été cueillis, exception faite des cinsaults avec un léger retard. Pour obtenir un degré moyen de 12,7° en blanc et rosé, la vigilance est de mise depuis quelques années sur le taux d’alcool potentiel des grenaches qui ont toujours tendance à s’emballer.

Pour les Rouges, nous avons attendu que la maturité des mourvèdres soit à l’optimum.  Une petite pause a donc été nécessaire, reprise et fin des vendanges le 15 septembre . Les temps de cuvaison ont avoisiné le mois avec des fermentations lentes.

Tous les curseurs semblent être en haut pour ce Millésime: minéralité, fruité, fraicheur, longueur en bouche pour les blancs et Rosés qui n’ont pas connu de phase de retrait aromatique pendant l’hiver. Et des rouges d’architecture gothique, élancés, puissants, lumineux…Digne de Venise , thème de la fête du Millésime. 

L’année 2011 fût marquée par le départ de maman et du palmier Phoenix, Papa partira un an jour pour jour après Maman. Le palmier leurs rend dignement hommage. Récolte à forte personnalité et  généreuse.

Le plus : Le 13 octobre , nous avons ramassé en petit comité le grenache du Clos des Aïeux pour tenter de refaire du D’ici (le dernier en 2001), vin naturellement doux. Il pétouille toujours en février…